L'Or bleu

Titre : L’Or bleu

Auteure : Danielle Martinigol

Genre : Roman science-fiction

Thème : La conservation et l’importance de l’eau sur la Terre.

Sujet : Totalitarisme, propagande, amour, fraternité, abondance.

Résumé : L’histoire se déroule sur la planète Terre à des millénaires dans le futur. Un jeune homme nommé Bruce visite la Terre pour la première fois et se retrouvere coincé dans une chasse à l’homme. Son père et les P.I.O.N.S (Partisans Internationaux d’une Organisation Nouvelle de Survie) ont découvert de l’eau sur Chiron, une planète exploitée par l’O.S.T (Organisation de Survie de la Terre). Désormais, elle est pressurée tels les gisements de pétrole aujourd’hui. Seuls les plus riches peuvent en bénéficier. La planète Chiron appartient à l’O.S.T. et quiconque tente d’y prendre l’eau sera emprisonné et exécuté.

Je n’ai jamais lu de roman de science-fiction quand j’étais plus jeune. Pour l’appréciation, j’ai décidé de goûter à ce genre littéraire et cela m’a agréablement surprise. Danielle Martinigol arrive à nous plonger dans un univers tout à fait futuriste à l’intérieur duquel nous découvrons une planète Terre désolante et où les mers sont polluées et les fleuves sont asséchés. Ce roman m’a beaucoup plu en raison des sujets abordés comme l’emprise de l’Organisation de la Survie de la Terre sur la ressource première de la vie : l’eau. Les dirigeants exercent leur pouvoir de façon intransigeante et ils laissent des milliards de gens mourir de soif. Aussi, l’intrigue des minerais prélevés sur la planète Chiron perdure une bonne partie du récit. À chaque chapitre, nous voulons en savoir davantage. Par contre, il y a parfois des longueurs notamment en ce qui concerne la fin du roman lorsque Bruce joue au «vidéo-jeux» l’ALBINOS. J'ai trouvé que consacrer deux chapitres à cela c’était beaucoup pour ne dire que très peu. Enfin, j’utiliserais ce livre comme divertissement dans ma bibliothèque de classe ou je le lirais aux enfants pour les inspirer dans le but d’écrire un récit de science-fiction.

Chaque chapitre me donnait le goût d’en savoir plus à propos de l’aventure des scientifiques, de l’histoire d’amour entre Roxane et Vivien et Bruce et Bérénice et de la composition des minerais de la planète Chiron. Il y a un moment en particulier qui m’a émoustillé et c’est lorsque Bérénice touche à l’eau de la Grotte Bleue. J’ai eu l’impression de toucher à cette eau qui est si rare dans le roman. Ce liquide qui passe à travers nos doigts un peu entrouverts, la sensation mouillée et froide de l’eau sur la peau. C’était comme si j’avais un besoin irrésistible de boire cette eau et d’y plonger. Je dis bravo à l’auteur pour avoir réussi à créer cette image dans mon esprit.

Étant donné le niveau du vocabulaire utilisé dans le roman, je considère qu’il s’adresse à des lecteurs avancés du 3^e cycle. L’auteur utilise parfois des termes comme : «noctambules» (p.47), «estafilade» (p.74), «pleutre» (p. 142). De plus, ce roman s’adresse autant aux garçons qu’aux filles, car le personnage principal est un jeune Lagrangien et on y retrouve une histoire d’amour.

Nombre d’étoiles : 3,5/5

Stéphanie Clément

Référence bibliographique: Martinigol, D. (2002). L’Or bleu (Ill. par M. Hyman) Italie : Les Éditions Hachette Jeunesse. (1^re éd. 2002).

Référence  de l'image: Amazon (2013). L'Or bleu [Image]. Document téléaccessible à l'adresse < https://www.amazon.fr/LOr-bleu-Danielle-Martinigol/dp/2013219938 >.

 

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