Sorcelleries - Le ballet des mémés

Titre : Sorcelleries – Le ballet des mémés

Auteure : Teresa Valero

Genre : Bande dessinée

Thème : Sorcières, fées, consommation, publicité, superficialité.

Sujet : Adoption d’un bébé fée par des sorcières.

Résumé : Brygia, Sortiléga et Fébris sont trois sorcières qui vivent ensemble dans une maison vétuste. Un jour, un bébé fée vient cogner à leur fenêtre de chambre. Sachant que les fées et les sorcières sont des ennemies depuis des siècles, que pourrait bien manigancer ce petit être mignon?

Depuis que je suis toute petite, j’aime bien lire les bandes dessinées. C’était pour moi un pur délice de lire cette bande dessinée. Dans ce récit, les fées parlent uniquement en vers et en prose. J’aime beaucoup l’effet poétique créé par l’auteur. Il est fascinant de s’imaginer ce que les fées divulguent sous ces vers: « La voilà bien la petite finaude! et dire qu’elle paraissait nigaude!» (p.10). Une belle façon de dire que cette fée est brillante malgré son allure de jeune fille superficielle et naïve. De plus, le thème de la consommation est abordé de manière ingénieuse. Rex, le mari de Panacéa, la fille adoptive des trois sorcières, qui est «le roi du marketing, le duc de la consommation, le prince du superflu» (p. 35) vient faire son tour de magie. Il souhaite vendre une télévision à tous les habitants du royaume. Vive la distraction et les télé-réalités! En tant qu’enseignante et à l’aide de cette bande dessinée, j’introduirais le thème de la surconsommation et de l’impact que la publicité peut avoir sur nos choix ainsi que notre vie.

Ensuite, lorsque j’ai vu cette bande dessinée, je la trouvais très jolie ce qui me donnait encore plus le goût de la lire. L’illustration de la page couverture est constituée des trois personnages principaux; une petite femme frêle à grandes lunettes, une autre plutôt rondelette et une troisième plus audacieuse et qui semble être la meneuse du groupe. J’aime beaucoup l’effet des contrastes de teintes foncées juxtaposées aux teintes plus éclatantes, cela donne un effet mystérieux et sombre à la fois. C’est pourquoi cette bande dessinée m’intriguait beaucoup. Aussi, chaque fois qu’il y avait un clin d’œil à notre société de surconsommation, j’avais un rictus moqueur. Il faut parfois en rire plutôt que d’en pleurer et dans ce cas-ci, c’était exprimé de façon amusante bien que dans la réalité, la chose en est autrement.

Par les thèmes abordés et le fait que les personnages principaux ainsi que secondaires sont généralement constitués de la gent féminine, je conseillerais cette bande dessinée aux jeunes filles de la 5e et de la 6e année du primaire.

Nombre d’étoiles : 4,5 / 5

Stéphanie Clément

Référence bibliographique: Valero, T. (2010). Sorcelleries – Le ballet des mémés (Trad. par S. Lhéraud; ill. par J. Guarnido). France : Éditions Dargaud (1re éd. 2008).

Référence de l'image: Éditions Dargaud (2013). Sorcelleries - Le ballet des mémés [Image]. Document téléaccessible à l'adresse <https://www.dargaud.com/sorcelleries/album-2859/ballet-des-memes/>.

 

Sorcelleries - Le ballet des mémés

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