Un cadavre de classe

Titre : Un cadavre de classe

Auteur : Robert Soulières

Genre : Roman policier

Thème : Professeur mal-aimé, amour, intrigue

Sujet : Meurtre dans une école secondaire

Résumé : L’histoire raconte le meurtre d’un professeur détesté de tous. On retrouve son corps inerte dans sa classe. Qui est donc le criminel et pourquoi avoir commis ce crime?

Ce livre est considéré comme ma «zone d’inconfort» pour la simple raison que le genre policier et les intrigues ne m’animent pas. Je n’aime pas avoir à me poser 14 000 questions pour trouver le coupable. Par contre, je dois dire que Robert Soulières a su susciter mon attention par ses jeux de mots loufoques, comme c’est le cas au chapitre 12, lorsqu’il parle des prélèvements sanguins de chaque membre du personnel de l’école : « une personne, la secrétaire, ô joie! ô surprise! avait du sang bleu, quelle veine! […] le directeur faisait du sang de punaise, le prof de bio, du sang de cochon, le prof d’histoire, du sang sationnel, les profs qui ont toujours raison, du bon sang […]» (p.723). Dans un même ordre d’idées, l’auteur utilise un genre en soi. Il déforme un peu le style classique des romans policiers en insérant des apartés. Ces brèves bribes sont souvent à connotation humoristique ce qui amène un brin de joie lors de la lecture. C’est pour ces raisons que je trouve ce roman intéressant et agréable à lire. Je l’utiliserais particulièrement comme divertissement dans ma bibliothèque de classe. Ce roman est parfait pour le plaisir de lire.

Ma perception de ce roman, à première vue, n’était pas très positive. D’abord, l’image de la page couverture est vieillotte notamment par l’utilisation des encres de couleurs ayant des tons plutôt ternes. De plus,  les traits principaux formés par l’emploi du crayon donnent un aspect naïf à l’image. Par contre, lorsque j’ai lu le quatrième de couverture et que j’y ai constaté un brin d’humour, je me suis laissé tenter. Je dois avouer que la plupart du temps j’avais le sourire aux lèvres et des éclats de rire.

Ce roman s’adresse à des élèves du 3e cycle (11-12 ans), car l’auteur utilise des expressions ou jeux de mots parfois difficiles à comprendre pour certains jeunes dont la perspicacité ne serait pas développée. Le langage utilisé est parfois complexe comme c’est le cas lorsque l’auteur décrit ce qu’est l’acide désoxyribonucléique. Il emploie des termes médicaux tels : «molécules», «macromolécules», «chromosomes», «gènes» (p.653). Donc, pour ces raisons, je considère que le niveau des lecteurs doit être avancé.

Nombre d’étoiles : 3,5/5

Stéphanie Clément

Référence bibliographique : Soulières, R. (1997). Un cadavre de classe (Ill. par C. Merola) Québec : Soulières éditeur (1re éd. 1997).

Source de l'image: Soulières éditeur (2013). Un cadavre de classe [Image]. Document téléaccessible à l’adresse < https://www.soulieresediteur.com/details.php?isbn=2-922225-01-1 >.

 

 

Un cadavre de classe

Sujet: Jeux de mots Par: Mahay Lavigne-Jacques Date: 01/12/2013

Simplement la mention des jeux de mots me donne envie de lire ce livre! Merci Stéphanie!

Nouvel avis